anesthesique et esthetique….

22 Déc
notez bien  que  ci dessous je ne fais pas
la pub pour un médicament  pour le nez
à la réputation sulfureuse…..
mon propos est de montrer comment
évolue une chanson,avec le temp
et differents interpretes…
j’ai volontairement écartées les versions
de j j cale et éric clapton qui sont archi
connues ,pour revenir aux racines,
c’est à dire ,le blues…..

Une Réponse to “anesthesique et esthetique….”

  1. cecile. 22 janvier 2010 à 21:08 #

    Le Blues et la musique afro-américaineLe Blues tel qu\’on le connait actuellement tire ses origines des chants simples, d’origine africaine et perpétués par une tradition orale, que les esclaves noirs américains chantaient au 19ème siècle dans les champs de coton du Mississipi pour supporter leurs pénibles tâches.Principalement chanté a capella par une personne et répété par des choeurs, le Blues était parfois accompagné d’instruments rudimentaires : Une corde fixée sur une planche, de petits instruments de percussion.Très vite cette base évolue pour intégrer des éléments de la musique européenne et américaine lui donnant cette esthétique si particulière et pourtant si familière à tout un chacun. Cette combinaison d’influence diverses contribuera à développer d’autres genres de musique : le spiritual, le gospel, le jazz, le rhythm’n’blues, la soul, le rap.Le Blues évolue avec son temps. D’abord acoustique et principalement interprété à l’harmonica et à la guitare acoustique qui restent la base du blues, il a évolué vers des formes électriques intégrant la guitare électrique, le piano et l’orgue et même des sections de cuivre.Une excellente définition du Blues est celle de Willie Dixon, “The blues are the roots, the rest are the fruits”. Le Blues : musique sacrée ou musique du diable ? Robert Johnson Une des premières évolutions du Blues fut le spiritual, qui servit à accompagner les cérémonies religieuses. On peut donc dire que le Blues a une face sacrée. A contrario, le blues étant le reflet de la personnalité humaine, il a également d’autres facettes : festif, humoristique, et sombre bien évidemment.Une des légendes marquantes liées au côté démoniaque du Blues fut bien évidemment celle véhiculée par Robert Johnson qui prétendit avoir perfectionné son jeu de la guitare en vendant son âme au diable. Mais n’est-ce pas tout simplement une brillante démonstration “marketing” et une belle revanche pour gagner sa place aux côtés des stars de l’époque qu’étaient Chalrey Patton et Son House que ces derniers dénigraient ? Le Blues a toujours été le reflet des difficultés culturelles, politiques, sociales, ou humaines. A ce titre, aucune autre musique sur cette terre ne se fait mieux le reflet de nos émotions et de notre âme. Et pour éviter le puritanisme de certaines époques, peut-être d’ailleurs pas si révolues que ça, le Blues a su se faire humoristique, coquin, et s’est souvent décliné au second degré. Un exemple : « I got my mojo working » Au premier degree cette phrase anodine indique simplement que mon mojo (amulette porte-bonheur) fonctionne. Peut-être… mais cela signifie aussi et surtout que « j’ai mon sexe qui marche bien »…. Maintenant que vous savez ça vous comprenez pourquoi cette chanson de Muddy Waters soit un des plus grands succès du Blues. A vous maintenant de trouver d’autres sens cachés…………………………………………..Un des aspects les plus étonnants des blues, bien qu’ils soient pleins d’échecs et de déprime, c’est qu’ils ne sont pas intrinsèquement pessimistes : le fardeau de malheur et de mélancolie est dialectiquement compensé pas leur véritable force sensuelle, qui affirme la joie de vivre, de l’amour, du sexe, de l’espoir. Quel que répressif qu’ait pu être l’environnement américain, le Nègre n’a jamais perdu confiance ou douté d’une capacité à vivre profondément endémique. Tous les blues sont d’un réalisme robuste et lyrique, chargés et tendus de sensibilité. …………………………………………abientot ¨Philippe ………………..*c*..

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